Stéphanie
PLENCHETTE
Stéphanie Plenchette a réalisé un doctorat à l’INSERM U517 – Mort cellulaire et Cancer (Faculté de Médecine, université de Bourgogne, Dijon) qu’elle a obtenu en 2003. Elle a ensuite réalisé un post-doctorat au sein de l’Apoptosis Research Centre - Children’s Hospital of Eastern Ontario (CHEO) Research II – Université d’Ottawa (Ontario, Canada) pendant 4 ans (2004-2008).
Ses travaux de recherche lui ont permis notamment d’obtenir un financement post-doctoral du Natural Sciences and Engineering research Council of Canada (NSERC) d’une durée de 2 ans (2006-2008).
En 2009 Stéphanie Plenchette est nommée maître de conférences à l’EPHE au Laboratoire d’Immunologie et Immunothérapie des Cancers (LIIC) dirigé par Jean-François Jeannin. Le LIIC est une équipe d’accueil de l’université de Bourgogne (EA7269), sous tutelle de l’EPHE, actuellement dirigée par Ali Bettaieb et associée à l’unité INSERM UMR1231 « Lipides, Nutrition, Cancer (LNC) ». Le LIIC est intégré dans le pôle santé de la COMUE Université Bourgogne - Franche-Comté (UBFC).
En 2019, Stéphanie Plenchette a soutenu son Habilitation à Diriger des Recherches.
Cancérologie
Responsable formation
Organisation du système immunitaire et dynamique de la réponse immune
Responsable formation
Biologie cellulaire
Immunologie des tumeurs
Outils d'intégration dans la recherche scientifique
Signalisation et oncogenèse - Partie 2
Socle : biologie cellulaire et moléculaire (Paris - UE double)
Socle biologie cellulaire et moléculaire
Les travaux de recherche de Stéphanie Plenchette visent à développer de nouvelles stratégies thérapeutiques anticancéreuses notamment pour le cancer colorectal et le cancer du sein triple négatif. L’association de chimiothérapies standards avec un médicament donneur de monoxyde d’azote (NO), le glyceryl trinitrate (GTN), ainsi que l’étude de nouvelles immunothérapies sont au cœur de ses projets de recherche.
L’axe de recherche animé par Stéphanie Plenchette porte tout particulièrement sur l’étude de l’impact du NO dans un microenvironnement tumoral inflammatoire chimio-induit. Ses travaux visent à exploiter l’inflammation au sein du microenvironnement tumoral en faveur d’une réponse antitumorale efficace. Les voies de signalisation induites par les cytokines de la famille du Tumor Necrosis Factor (TNF) et d’autres cytokines proinflammatoires importantes au sein du microenvironnement tumoral (telle que la cytokine IL6) sont particulièrement étudiées. Les études menées in vitro et in vivo (modèles murins précliniques de tumeurs primaires et secondaires) ont permis de réaliser une avancée majeure dans la compréhension des mécanismes moléculaires du NO pour améliorer les thérapies anticancéreuses. Une partie importante des travaux est orientée vers une meilleure compréhension du rôle de la S-nitrosylation qui régulent plusieurs voies de signalisation impliquées dans les processus de mort cellulaire ou de formation des métastases.