Anne
MARCILHAC

Directrice de l'ITEV

Anne Marcilhac a obtenu son doctorat en Neurosciences en 1997 à l’Université d’Aix-Marseille II. Ses recherches durant cette période lui ont permis d’obtenir le prix « Young Investigator Award » décerné par la Société de Neuroendocrinologie Expérimentale. Après un post-doctorat financé par l’Institut de Recherche International Servier, elle a été recrutée en 2000 en tant que Maître de Conférences à l’EPHE. Depuis 2008, elle effectue ses recherches dans le laboratoire INSERM U1198 « Mécanismes Moléculaires dans les Démences Neurodégénératives ». Elle a obtenu son habilitation à diriger les recherches en 2015 et a été nommée la même année chevalier dans l’ordre des palmes académiques. Elle a été promu Maître de Conférences Hors Classe en 2019.

 

Ses recherches portent sur l’étude des mécanismes neurodégénératifs observés dans le cerveau lors du vieillissement cérébral ou des pathologies neuroévolutives associées comme la maladie d’Alzheimer. Elle dirige depuis 2 ans l’Institut Transdisciplinaire d’Etude du Vieillissement dont les missions essentielles sont des actions de diffusion des savoirs, d’expertise et de formation dans le champ de l’étude du vieillissement. Elue successivement dans les différents conseils centraux de l’EPHE, elle est également élue au sein de différents conseils d’administration (France Alzheimer Hérault, Fondation Mutac, Présence Verte Service) et est membre du comité directeur de l’Institut de la longévité, des vieillesses et du vieillissement et du Conseil Départemental Citoyenneté et Autonomie de l’Hérault

Le projet de recherche a pour objectif général d'identifier et de caractériser de nouvelles molécules (telle que la protéine Reg-1a) impliquées dans la mise en place et l’évolution des lésions neurotoxiques caractéristiques des pathologies neurodégénératives de type maladie d’Alzheimer. L’analyse des mécanismes d’action et de régulation de Reg-1a ainsi que l’identification de nouveaux partenaires moléculaires de cette protéine dans un contexte pathologique au sein du système nerveux central pourrait permettre d’élargir le champ de découverte de nouvelles cibles potentielles dans les maladies neurodégénératives.


De plus en plus d’études suggèrent que ces pathologies sont des maladies complexes et systémiques. Dans ce contexte-là, nous cherchons à déterminer comment l’exposition à de multiples facteurs de risque périphériques (métaboliques et inflammatoires) peuvent être à l’origine de processus neurodégénératifs et à identifier des biomarqueurs (Reg-1a et Klotho) afin de comprendre l’étiologie multifactorielle de ces pathologies.


Nous ciblons actuellement plus particulièrement la relation entre l’insuffisance rénale chronique, l’inflammation et les maladies neurodégénératives afin de comprendre les interactions physiopathologiques intervenant entre une détérioration de la fonction rénale et de la fonction cérébrale. Pour y répondre nous utilisons une stratégie multimodèle allant de modèles cellulaires et animaux à l'homme.