Centre Elahé Omidyar Mir-Djalali d'études persanes : attribution de trois bourses
Le Centre Elahé Omidyar Mir-Djalali d'études persanes(CEOMEP) poursuit sa mission de soutien aux étudiants et vient d’accorder deux bourses de fin de thèse et une bourse de mobilité à un étudiant en master.
« Ma thèse (« Persian Women from a Heartland Perspective: An Institutional Analysis ») examine le rôle et le statut des femmes perses dans les institutions économiques et sociales du monde achéménide. J'ai abordé ce thème en utilisant un corpus de textes spécifiques, à savoir les textes d'archives de Persépolis, qui sont pour la plupart en langue élamite.
En utilisant l’approche de l’analyse institutionnelle, j’ai tenté d’éclairer de manière systématique le statut et le rôle des femmes perses dans les couches royales et non royales.
Maintenant que mon travail de recherche est arrivé au bout de son chemin et que le moment est venu de finaliser le manuscrit et les dernières corrections, le soutien du Centre Elahé Omidyar Mir-Djalali d'études persanes m'a grandement aidé à terminer mon travail avec sérénité et avec une précision supplémentaire. »
« Mon projet de thèse, intitulé Le clergé zoroastrien aux périodes sassanides et post-sassanides : sources, histoire et représentation, entame une première étude globale des spécialistes religieux zoroastriens (les « mages ») de l’antiquité tardive et des débuts du moyen-âge islamique. Pour ce faire, j’ai collecté et examiné une documentation vaste mais dispersée, hétérogène et plurilingue, qui jusqu’à présent a échappé à un effort unitaire d’analyse.
Le Centre Elahé Omidyar Mir-Djalali d'études persanes, qui m’a généreusement octroyé une bourse de fin de thèse, me permet actuellement de finaliser la rédaction de cette thèse dans les meilleures conditions. »
« Grâce à l’aide du CEOMEP, j’ai pu partir en mobilité courte en Italie pendant deux semaines. Le centre a pris en charge mes frais de transport et de logement, rendant possible ce voyage durant lequel j’ai assisté à des cours à l’université de Bologne (sur les campus de Ravenne et de Bologne). Outre l’opportunité de suivre des enseignements en italien et donc de progresser dans cette langue, ce séjour m’a été très utile pour la préparation de mon mémoire de Master, qui porte sur les variations de la destinée d’Ahriman dans la littérature eschatologique zoroastrienne. En effet, j’ai pu travailler avec un professeur spécialiste de ce domaine, ses connaissances et ses conseils me sont d’une aide précieuse. J’ai aussi pu compléter ma bibliographie grâce à la consultation d’une littérature moins accessible en France.
Par son soutien, le CEOMEP m’apporte donc une ouverture internationale qui me paraît essentielle à la recherche, tout en me permettant d’étudier dans les meilleures conditions. »