Nicolas
NAVARRO
Après une formation universitaire en Sciences de la Terre à Grenoble puis à Dijon, Nicolas Navarro a effectué une thèse en paléontologie évolutive à l’Université de Bourgogne. Ses travaux portaient sur les réponses des rongeurs au niveau morphologique et communautaire aux fluctuations climatiques du Quaternaire.
Après son doctorat, il poursuit son parcours par un séjour postdoctoral de 2004 à 2007 à l'Université de Manchester dans l'équipe de Chris Klingenberg où il développe une recherche en génétique quantitiative et de localisation de locus impliqués dans la variation de la forme craniofaciale en utilisant les souris du stock hétérogène de Northport.
En 2007, il obtient une bourse Beatriu de Pinós de la région de Catalogne pour travailler dans l'équipe de Miguel Pérez-Enciso à l'Universté Autonome de Barcelone sur la cartographie d'association dans les croisements de populations non-consanguines.
En 2009, il obtient un poste de Maître-Assistant à l'Université de Genève dans l'équipe de Michel Milinkovitch pour travailler sur la génétique de la couleur chez les reptiles.
En 2011, il obtient une maîtrise de conférences de l'EPHE au sein de l'UMR CNRS 6282 Biogéosciences à Dijon sur les modalités et mécanismes de l’évolution morphologique.
Analyses statistiques de données
Responsable formation
Apprentissage du logiciel R - Module 2 : formatage et nettoyage des données sous R
Responsable formation
Écologie et évolution morpho-fonctionnelle
Responsable formation
Ecologie et évolution morpho-fonctionnelle - partie 1
Responsable formation
Ecologie et évolution morpho-fonctionnelle - partie 2
Responsable formation
Enseignement de terrain - partie bilan
Enseignement de terrain-1
Expérimentation animale et méthodes alternatives (UE double)
Les données sous R : gestion, transformation et visualisation
Mise à niveau à R et en rédaction
Ses travaux portent sur la quantification des patrons spatio-temporels de la variation des formes et sur l'inférence des mécanismes générateurs de cette variation et de son contrôle. L'objectif est une meilleure compréhension des processus ayant conduit à la présente biodiversité. Ces travaux s'inscrivent dans le renouveau des approches morphométriques caractérisant la forme comme la géométrie d'un ensemble de points remarquables. Ces approches fournissent des outils puissants pour caractériser la variation de la forme et ce à différents niveaux à travers différents contexts écologiques et évolutifs. Plus spécifiquement, ses travaux concernent le développement et l'application de la morphométrie géométrique à l'étude de la génétique de la forme et de l'intégration des organismes.