Parutions de nos enseignants-chercheurs. Février 2024
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Un cabinet de curiosités
Antiquités méditerranéennes du musée des Pêcheries
Sous la direction de Andras Marton, Céline Mesnard, François Queyrel
Cet ouvrage est le résultat d’une collaboration entre Les Pêcheries, Musée de Fécamp et l’École Pratique des Hautes Études (EPHE - PSL).
L’édition de ce catalogue de la collection des antiquités méditerranéennes du Musée de Fécamp est l’aboutissement d’une ambition ancienne de mieux connaître les objets antiques aujourd’hui présentés, pour l’essentiel, dans le Cabinet de curiosités du musée.
Si certains d’entre eux, comme les statuettes représentant Hercule ou les « biberons » de la collection du docteur Léon Dufour, avaient déjà bénéficié d’une étude par des spécialistes, la grande majorité restait en effet anonyme et mystérieuse.
Cette collaboration a été l’occasion pour des étudiants en archéologie grecque de se confronter aux exigences d’une collection muséale et à la rigueur d’un travail scientifique. Pour le musée, ce fut l’occasion de (re)découvrir une série d’objets, certes exposés dans le Cabinet de curiosités mais restés jusque-là méconnus par manque d’informations à leur sujet.
Ouvrage publié avec le concours de l’EPHE - PSL.
L’otium du peuple
À la reconquête du temps libre
Jean-Miguel Pire
Dans la précipitation générale, chacun ressent le besoin de ralentir pour réfléchir. Mais l’addiction aux écrans compromet notre temps de cerveau disponible. Comment nous désintoxiquer de ce nouvel opium ? Comment ressaisir notre temps libre pour, à nouveau, penser, imaginer, contempler ?
Ce livre propose de renouer avec l’otium, le « loisir fécond » que l’Antiquité plaçait au sommet des activités humaines. Libéré des urgences et des calculs, il favorisait le for intérieur, la sagesse, le bien commun. Révélant son intemporalité, Bourdieu y distingue une possibilité anthropologique universelle et, Foucault, l’outil d’un souci de soi, soucieux d’autrui.
Après des siècles d’oubli, l’otium pourrait nous aider à reféconder nos loisirs. C’est le mot qui nous manque pour légitimer notre quête de sens, de profondeur, de durée. Longtemps havre de quelques-uns, il pourrait enfin devenir l’otium de tous, l’otium du peuple !