Sophie
NORDMANN

PRAG

Ancienne élève de l’ENS de Fontenay Saint-Cloud, agrégée de philosophie, docteur en philosophie et titulaire d’une habilitation à diriger les recherches, Sophie Nordmann a été en poste à l’Institut français de Tel-Aviv de 2002 à 2006.

 

À son retour à Paris, elle a enseigné la philosophie dans l’académie de Paris ainsi qu’à l’École Polytechnique, et dirigé un programme de recherche au Collège international de philosophie, avant de rejoindre la section des sciences religieuses de l’EPHE.

 

Elle dirige depuis janvier 2021 la Maison des étudiants de la Francophonie à la Cité internationale universitaire de Paris.

 

Ses recherches portent sur la philosophie contemporaine et la pensée juive. Elle s’intéresse particulièrement à la philosophie judéo-allemande des XIXe et XIXe siècles et à la pensée juive en France dans la seconde moitié du XXe siècle.

 

Elle développe également le projet d’une « phénoménologie de la transcendance », dans lequel elle propose une reprise du geste critique kantien et s’interroge sur les conditions de possibilité d’un usage philosophique de la catégorie de transcendance. Elle fait l’hypothèse que la philosophie contemporaine est largement marquée, après Kant et surtout depuis Nietzsche, par un tournant immanentiste qui tend à réduire l’exercice de la rationalité au champ phénoménal et qui constitue une forme de nouveau dogmatisme invitant à réitérer le geste critique qui distingue, au sein de la raison, différents modes d’exercice de la rationalité.