Vincent
RAQUIN
Le Dr. Vincent Raquin est un enseignant-chercheur, biologiste des vecteurs et spécialiste de la transmission d'arbovirus par les moustiques.
Il a obtenu un doctorat en écologie des interactions hôtes-parasites en 2012 pour l’étude de l’impact de la bactérie Wolbachia sur la transmission d’arbovirus par le moustique tigre. Au cours de sa thèse, le Dr. Raquin a enseigné en biologie de l’Université Claude Bernard Lyon1 pendant 2 ans en tant que moniteur. Il a ensuite effectué un post-doctorat de 2 ans (2013-2015) à l’Institut Pasteur de Paris (@LambrechtsLab) sur les facteurs génétiques du moustique contrôlant l’infection par le virus de la dengue.
L’obtention d’un financement de 2 ans du Labex Ecofect de Lyon (2017-2019) lui a permis d’étudier l’impact de la multi-association microbienne face à l’infection virale chez la mouche drosophile au sein de l’Institut de Génomique Fonctionnelle de Lyon (@LeulierLab) et du Laboratoire de Biométrie de Biologie Évolutive (@LbbeLyon) à Lyon.
Le Dr. Raquin a ensuite été post-doctorant sur le projet Micro-Be-Have (IDEX Lyon, 2019-2021) pour étudier l’impact des micro-organismes sur le comportement du moustique tigre au sein du laboratoire d’Écologie Microbienne de Lyon (@ecomicrolyon) et de l’unité IVPC, à Lyon.
Le Dr. Raquin a été recruté comme Maître de Conférences à l’EPHE - PSL en octobre 2021 pour enseigner en section SVT et mener ses recherches sur la transmission d’arbovirus par leurs vecteurs arthropodes.
Mes activités de recherche s'étirent du terrain à la modélisation dans l'objectif de comprendre, anticiper et prévenir l'émergence de maladies infectieuses.
Mon modèle d'étude est le couple moustique-arbovirus (arthropod-borne viruses) notamment les moustiques des genres Aedes et Culex qui sont les principaux vecteurs d'arbovirus humains (dengue, chikungunya, Zika) et zoonotiques (West-Nile, fièvre de la vallée du Rift), des pathogènes d'importance majeure en santé humaine et vétérinaire. A partir de données épidémiologiques et écologiques, et de matériel biologique de terrain, j'interroge la capacité des moustiques à transmettre ces virus au laboratoire (Biosécurité de niveau 3). Mes projets font principalement appel à des disciplines comme la virologie, l'entomologie et la biologie moléculaire qui sont le coeur de métier de l'unité IVPC (Lyon gerland). Nous développons et utilisons en collaboration des outils de modélisation qui permettent d'estimer l'impact épidémiologique d'un couple moustique-arbovirus à partir des données expérimentales générées au laboratoire. Enfin, nous participons aussi à des projets d'appui aux politiques publiques afin d'apporter notre expertise pour mieux gérer l'impact grandissant des maladies vectorielles en France (surveillance, sciences citoyennes). Je défends une vision interdisciplinaire, collaborative et inclusive de la recherche, qui tire avantage d'évoluer à l'interface entre différents domaines pour proposer des projets créatifs et innovants afin de répondre aux défis sanitaires à venir.