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Parutions de juin 2024

Découvrez notre sélection.

Première de couverture de l'ouvrage Prosopographie et onomastique des Épidauriens (Ve s. av. J.-C. – IVe s. apr. J.-C.). Ecole pratique des hautes études.

Prosopographie et onomastique des Épidauriens (Ve s. av. J.-C. – IVe s. apr. J.-C.)

Enrique Nieto Izquierdo

 

Cet ouvrage étudie de manière approfondie les noms et les biographies des habitants de la cité grecque d’Épidaure et de son territoire, du Ve siècle avant J.-C. au IVe siècle après J.-C. L’auteur combine les méthodes de la prosopographie et de l’onomastique pour analyser les sources épigraphiques et littéraires, riches et variées, lesquelles témoignent de la vie sociale, politique et religieuse des Épidauriens. Cette double approche permet, par exemple, d’éclairer le cursus institutionnel des notables épidauriens, ainsi que d’explorer en profondeur les informations historiques, sociales, politiques et religieuses représentées dans la richesse onomastique de la région. L’ouvrage est structuré en trois chapitres fondamentaux, précédés d’une introduction méthodologique. Ainsi, le premier chapitre se penche sur la formation des noms de personne, mettant en lumière les processus linguistiques et culturels qui ont façonné l’identité individuelle des Épidauriens. Le deuxième chapitre examine la transmission du nom, offrant une perspective sur les dynamiques familiales et sociales de cette société antique. Enfin, le troisième chapitre, consacré à la prosopographie des Épidauriens, explore en détail les parcours des individus, en soulignant l’importance du sanctuaire d’Asclépios, célèbre centre de culte et de guérison, dans l’histoire de la cité. Des annexes et index divers complètent le volume.

Première de couverture. Connaître Dieu. Métamorphoses de la théologie comme science dans les religions monothéistes. BEHE-SR 205

Connaître Dieu

Métamorphoses de la théologie comme science dans les religions monothéistes

Sous la direction d'Olivier Boulnois, Sylvio Hermann De Franceschi et Philippe Hoffmann

 

La théologie est née comme science métaphysique. Dès Aristote, la science la plus haute se présente comme une discipline philosophique qu’il appelle épistémè théologikè, « science théologique ». Ce que l’on appelle aujourd’hui « métaphysique », c’est ce que les traductions latines d’Aristote appellent scientia divina, « science divine ». Or cette « science divine » aristotélicienne ne porte pas sur les dieux de la religion. Aristote emploie d’ailleurs un terme tout à fait différent pour désigner le discours mythique et religieux sur les dieux : il parle alors de theologia ; la theologia est une autre sorte de discours, celui des mythologies sur les dieux, tandis que la « science divine » du philosophe porte sur une substance première, séparée du monde sensible et principe de son mouvement, soit le premier moteur. Ce principe n’opère aucun salut. Le présent volume s’est donné pour visée de se confronter à la nécessité d’une prise en compte, non seulement du fait religieux, mais aussi de la rationalité religieuse. Le terme « théologie » est ambigu. Il désigne tantôt la compréhension d’une religion par elle-même, tantôt la compréhension du divin par un discours rationnel. C’est pourquoi une étude comparée de la théologie comme science dans les monothéismes a un double objet : il s’agit d’abord d’étudier comment la spéculation métaphysique sur les dieux, le divin et Dieu s’est transformée en « science théologique » ; il convient ensuite de montrer comment les religions monothéistes se sont construites en théologies sur les canons de la rationalité grecque.

 

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En hommage à Claude Langlois, décédé dans la nuit du 25 au 26 mai 2024. 

Première de couverture. BEHE SR 199

Pour une histoire sociale et culturelle de la théologie

Autour de Claude Langlois

Sous la direction de Denis Pelletier, Florian Michel

Bibliothèque de l'École des Hautes Études, Sciences Religieuses, vol. 199 paru en 2023.

 

Claude Langlois est l’auteur d’une œuvre considérable par son ampleur, sa diversité et son inventivité dont on peut dire, sans grand risque de se tromper, qu’elle fait de lui l’un des historiens les plus importants de sa génération. Il fut directeur d’études à l’EPHE de 1993 à 2005, président de la Section des sciences religieuses entre 1995 et 2002, co-fondateur avec Régis Debray, en 2002, de l’IESR, dont il fut le directeur de 2002 à 2005. Du Catholicisme au féminin (1984) à la suite sur Thérèse de Lisieux en passant par L’Encyclopédie théologique de Migne (1992), Le crime d’Onan (2005) et nombre de ses articles, il n’a cessé de questionner le statut de l’histoire religieuse au regard d’une histoire sociale, d’une histoire culturelle, d’une histoire du genre, et a fait de la production du discours théologique un observatoire aigu du changement religieux.

Où en est aujourd’hui le débat sur les manières d’historiciser la théologie ? Quel parti tirer des voies pionnières ouvertes par Claude Langlois ? Dans les textes qui composent ce volume, on ne trouvera ni définition exclusive de ce que pourrait être une « bonne » histoire de la théologie, ni exégèse critique de l’œuvre de Claude Langlois. 

 

Témoignage de reconnaissance à un historien et à un professeur qui n’a cessé d’ouvrir des chantiers nouveaux et d’arpenter des terrains en friche, livrant sa propre recherche aux surprises de l’archive et à ses détours imprévus, sans jamais renoncer au dialogue avec celles et ceux pour lesquels son œuvre continue d’être une précieuse source de réflexion.

Première de couverture. Young Research on the Renaissance, volume 1.

Young Research on the Renaissance, vol. 1

Transfert artistique et culturel franco-allemand au début de l’époque moderne dans le contexte européen

Sous la direction de Sabine Frommel et Eckhard Leuschner

 

Cet ouvrage est issu d’un colloque international - organisé par l’École Pratique des Hautes Études - PSL, Paris, de l’Institut d’histoire de l’Art de l’Université de Wurtzbourg et de l’Université de Jaén (Cátedra Andrés de Vandelvira) - qui s’est tenu du 1er au 4 juin 2022, avec le soutien de l’Université franco-allemande. 

Les participants (doctorants et post-doctorants) du colloque de Paris se consacrent à des thèmes gravitant autour de l’histoire de l’art et de l’architecture, y compris la théorie, notamment les traités du début de l’époque moderne. L’objectif était de familiariser les jeunes chercheurs avec les méthodes et les tendances actuelles de la recherche et d’encourager une mise en réseau international dans ce champ scientifique.

Les articles révèlent un intérêt particulier pour les phénomènes de transfert et d’assimilation artistique, par exemple la diffusion de méthodes, de techniques, de motifs ou de styles par le biais de la migration d’artistes et leur réception encouragée par la circulation de dessins, d’estampes ou de modèles tridimensionnels. Les relations entre la France et l’Allemagne au début de l‘époque moderne, dans leur contexte européen plus global, ont été au centre de l’attention, puisqu’elles sont encore trop peu étudiées et invitent à des approfondissements ainsi qu’à la mise au point de nouvelles approches.